Notre intelligence, c'est une bougie en plein vent.

Le vrai ne se distingue du faux, en littérature, que comme les fleurs naturelles des artificielles : par une espèce d'inimitable odeur.

Il ne suffit pas d'être heureux : il faut encore que les autres ne le soient pas.

En littérature, il faut arriver doucement, de peur d'attraper un chaud et froid.

L'arbre. Son ombre lui fait une queue de paon qui ouvre et ferme ses yeux de soleil, selon que le vent agite leurs paupières, les feuilles.

Le vrai ciel, c'est celui que vous voyez au fond de l'eau.

Seules, les fumées savent qu'il y a du vent.

La mer, c'est l'abîme plein jusqu'au bord.

Le matin, chaque grande herbe porte une toile d'araignée comme une petite voile. Le soleil paraît, et tout sombre.

La jeunesse d'aujourd'hui se déshabille de ses complexes. C'est parfait. Il faut être nu pour prendre ses mesures avec justesse.